Burkina Faso : les tambours du carnaval des enfants
Grande-Bretagne : un petit air des Caraïbes
Pologne : lΓÇÖaspiraphone
Italie : le joueur de verres
Italie : la branche musicale
Irlande : la musique celtique
États-Unis : le voyage de la musique celtique
Chine : la musique naxi perpétuée
Laos : l’orchestre « seb gnai » gardien du temple
Cuba : petite musique entre amis
Pérou : poncho et flûte de Pan
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Rendez-vous le mois prochain pour découvrir la vie quotidienne de Vladik, un petit garçon russe ! À bientôt, les amis !
Tout au long de l’année, les enfants de Bobo-Dioulasso préparent leur carnaval. Chaque minute de temps libre est consacrée à la fabrication de leurs instruments. Des vieux fûts deviennent alors de superbes tambours, grâce au talent de ces musiciens en herbe.
Ce musicien joue du steel-drum ! L’artiste l’a fabriqué lui-même. Avec deux petites baguettes, il en tire des mélodies joyeuses et rythmées qui enchantent les habitants de ce quartier de Londres.
Le steel-drum signifie tambour d’acier en anglais. On l’appelle aussi « pan », qui veut dire casserole. Cet instrument est originaire de Trinité-et-Tobago, qui se trouve dans les Caraïbes. De quoi réchauffer le cœur des Londoniens !
À Varsovie, ce musicien sans le sou ne manque pas d’imagination… Tu as deviné quel est son instrument ? C’est un tuyau d’aspirateur !
Sûr que sa musique doit être plus mélodieuse que celle de mon aspirateur ! Ratonic ! Viens passer l’aspi ! C’est ton tour !
Après l’électroménager musical, voici la vaisselle musicale. Avec des verres de taille et de forme différentes, ce musicien italien crée des mélodies cristallines.
Toi aussi, tu peux faire de la musique avec tes verres. Passe ton doigt mouillé sur les bords du verre en tournant tout doucement. Tu entendras alors des sonorités surprenantes.
Un joueur de tronc d’arbre en centre-ville de Rome ? Non… Ce drôle d’instrument s’appelle un dijeridoo, il peut mesurer jusqu’à 3 mètres de long ! Le son de cet instrument est vraiment étonnant ! Écoute ça :
Le dijeridoo est fabriqué avec une branche d’eucalyptus creuse. C’est un des instruments traditionnels des Aborigènes d’Australie. Il est très difficile d’en jouer, mais les virtuoses arrivent à exprimer, tour à tour, de la mélancolie ou, au contraire, de la gaieté.
Impossible d’échapper à la musique celtique ! En Irlande, bien sûr, les musiciens amateurs s’adonnent à leur art en pleine nature. Mais tu pourrais tout aussi bien écouter de la musique celtique en Écosse, en Bretagne (France), ou même en Galice (Espagne), car les Celtes, ces grands voyageurs, emportaient leur musique avec eux.
À l’origine, les instruments les plus fréquents étaient une sorte de violon et la flûte. Plus tard s’ajoutèrent la cornemuse, un instrument pastoral venu de Perse, puis la guitare et l’accordéon.
Le kilt, c’est bien joli, mais le son de la cornemuse, c’est difficile à supporter pour des oreilles délicates comme les miennes !
La musique traditionnelle celtique se retrouve jusqu’en Californie ! Les Irlandais installés aux États-Unis ont emporté leur musique traditionnelle avec eux.
Ici, les musiciens jouent sur de vieux instruments. Le cymbalum était très répandu au XVIIIe siècle. Cet instrument demande une sacrée expérience pour en tirer un son mélodieux !
Eh, les gars, j’peux vous accompagner avec ma cornemuse ! Je suis sûr que vous apprécierez, vous !
Ces musiciens chinois perpétuent la tradition de la musique traditionnelle naxi. Aujourd’hui disparue, cette musique avait un rôle social très important lors des cérémonies religieuses et des fêtes.
Certains instruments ont plus de 400 ans ! Cette drôle de guitare est un sugudu, une sorte de luth à trois cordes, originaire de Perse.
Au Laos, la prière rythme la vie des habitants. Cette formation musicale se rassemble devant le temple pour accueillir les fidèles et accompagner les rites religieux. Cet orchestre est composé de gongs, de tambours et de ce grand xylophone, qui s’appelle le nang nat.
Cuba est le pays de la salsa et de la rumba, des musiques dansantes et joyeuses. Dans les rues de La Havane, il est fréquent de rencontrer des orchestres d’amis qui jouent ensemble juste pour le plaisir !
JΓÇÖadore danser la salsa et la rumba ! Mais interdit de jouer du cha-cha-cha !
En poncho et chapeau, selon la mode andine, ce musicien péruvien joue la mélodie à la flûte de pan et s’accompagne de la tumba pour les percussions.
La flûte de pan est un ensemble de tubes de roseau assemblés en rangée. Du tube le plus court sort la note la plus aiguë et le tube le plus long crée une note grave.
Au revoir, les amis ! À partir du mois prochain, je vous laisse en compagnie des copains aux quatre coins du monde ! Pour moi, l’aventure continue !
